Après le Mediator et l’Isoméride, le tramadol est l’objet de tous les soupçons

C’est le témoignage d’une patiente traitée au Tramadol qui a déclenché cette énième polémique autour d’un médicament.

Elle affirme avoir reçu du tramadol à fortes doses à la suite d'une fracture du sacrum."j'avais la sensation de planer, mais douleur plus que supportable. Depuis, je l'utilise régulièrement."

Ce médicament  le tramadol est pire que le Di-Antalvic qu'il est censé remplacer, ce médicament entraîne des effets secondaires graves et une accoutumance. "Une analyse des données de la base de pharmacovigilance suédoise a recensé 104 observations de dépendance au tramadol. (...)

Les troubles les plus rencontrés ont été des syndromes de sevrage, des usages abusifs, des augmentations de doses, etc. Pour plus de la moitié des notifications, les troubles ont été graves." D'autres articles avaient auparavant dénoncé les risques d'hypoglycémie, les atteintes hépatiques, les risques de confusion accrus, voire les hoquets induits par ce médicament ainsi que les interactions avec d'autres traitements.

L'intérêt accru pour le tramadol s'explique, en partie, par le retrait du Di-Antalvic .Ce médicament (associant du paracétamol, antalgique, à un opiacé) et tous ses génériques ont été progressivement retirés du marché dans l'ensemble de l'Union européenne, à la suite d'une décision prise en juin 2009 par l'Agence européenne d'évaluation des médicaments.

Les experts avaient jugé que le Di-Antalvic présentait une balance bénéfices-risques largement défavorable. Les patients se sont alors massivement mis à consommer du tramadol. Parfois à leurs risques et périls .A l’instar d’autre médicaments comme le Médiator et l’isoméride il se verra peut être retirer l’autorisation de mise sur le marché.