La maltraitance laisserait des traces cérébrales liées à une vulnérabilité future

Une étude américaine publiée dans la revue Neuropsychopharmacology issue du groupe Nature a révélé l’altération de la matière blanche du cerveau d’adolescents ayant subis des formes d’abus pendant l’enfant.

Ce sont des « stigmates » qui sont directement liés aux épisodes de maltraitances, ainsi qu’au développement de troubles psychiatriques comme conséquence.

Deux chercheurs ont mené cette étude, le Dr Hao Huang de l'Université du Texas et le Dr Uma Rao du Meharry Medical College. Ils ont confronté les faisceaux de matière blanche de 19 adolescents sujets à des maltraitances infantiles  et 13 autres adolescents n'ayant pas subi ou assister à de la maltraitance dans leur enfance et n’ayant pas d’antécédents de troubles psychiatriques.

Pendant le suivi sur 5 ans, les chercheurs ont constaté un lien entre le développement de dépressions majeures ou de toxicomanie, et ces perturbations antérieures. Mais ils ont également constaté une altération de la matière blanche dans le cerveau. Cette altération cérébrale est due à la perturbation au niveau des hormones.